Identification : cou et dessus de la tête ardoise, poitrine et joues brique, dos brun-roux chez le mâle. La femelle et le jeune se reconnaissent aux deux bandes alaires blanches combinées au plumage uni gris-brun et aux rectrices extrêmes blanches.

Nidification : le couple bâtit une coupe de mousse et de lichen, garnie de crins, de laine et de plumes, dans une haie, un buisson, un conifère ou un arbre fruitier. Ponte d’avril à juin. La femelle couve entre 12 et 14 jours ses 4 ou 5 oeufs verdâtre, ou brun-lilas, maculés de violacé, tachés de brun-rouge en dégradé et mermiculés de brun. Le couple nourrit les jeunes au nid pendant 12 à 15 jours. Après leur envol, ceux-ci restent encore dépendants quelques semaines.

Régime : en hiver, graines, céréales, pépins, baies, bourgeons, etc. En été, en partie insectivore.

 

Pinson des arbres

Fringilla coelebs 15 cm

 

A la belle saison, le mâle du pinson est le plus bel oiseau qu’on puisse admirer dans les jardins publics. Picorant de-ci de-là, éloignant les Moineaux d’un coup de bec, le Pinson s’envole et va se percher dans un tilleul ou un marronnier. Là, gonflant sa gorge, la tête rejetée en arrière, il lance sa strophe familière et éclatante à intervalles réguliers et sans jamais se lasser.

Pendant l’hiver, les Pinsons vagabondent en grandes bandes, qui s’associent parfois à d’autres oiseaux de la même famille. Ces troupes sont presque entièrement composées d’oiseaux du même sexe, d’où le nom latin du Pinson: coelebs, le « célibataire ». Explorant les chaumes et les abords des fermes, les petites bandes de Pinsons se réfugient la nuit dans les haies et les taillis. Les couples se forment sur l’aire de nidification, que le mâle délimite par ses postes de chant. Penché vers la femelle, il lui fait admirer les colorations de son plumage, puis il tourne autour d’elle en chantant en sourdine. Le couple construit ensuite le nid, tout en bataillant avec les Pinsons voisins, trés jaloux de leurs territoires.