Identification : gros bec, rose chez le mâle au printemps, silhouette trapue. Les couleurs varient du vert olive au brun rayé (jeunes), mais le jaune des ailes et de la queue est constant. La femelle est plus terne.

Nidification : dans un buisson, une haie ou un arbre entre 2 et 4 m de hauteur, le couple édifie une coupe d’herbe sèche, de racines et de mousse, garnie de plumes. Ponte de 4 ou 5 oeufs blanchâtres ou bleuâtres tachés de rouge-brun, couvés pendant 13 jours. Les jeunes s’envolent à 12-16 jours.
On observe 2 à 3 nichées.

Régime : graines sauvages, céréales, pépins, bourgeons et pousses.

 

Verdier

Chloris chloris 14 cm

 

Très grégaires, les Verdiers passent l’hiver en petites bandes dans les champs et les jardins en friches. Comme les Chardonnerets, ils grimpent sur les tiges des plantes herbacées, dont ils recherchent les graines. Tôt couchés, ces oiseaux conservent tout l’hiver le même dortoir, et, dans la mesure du possible, ne changent guère de terrain pour se nourrir.

Dès mars, le mâle choisit un territoire, sans pour autant rompre les liens communautaires: en effet, ces oiseaux se reproduisent en petites colonies lâches. Cette prise de possession, qui n’entraîne pas de conflits entre les oiseaux, se marque surtout par un répertoire de chants plus variés qu’en hiver, où le Verdier se limite au cri de vol, un tchi tchi tchi tremblé. Le mâle, dissimulé dans le feuillage d’un arbre, pousse un cri monotone entremêlé de roulades aiguës, qui lui a valu le nom de Bruant dans nos campagnes. Ce chant primitif est l’un des bruits caractéristiques des villages et des jardins de banlieue. Le Verdier est en effet fortement liè aux agglomérations humaines, et le spectacle du mâle en vol nuptial, zigzaguant entre les arbres, les ailes battant mollement comme celles d’une chauve-souris, est courant dans les avenues de nos villes aux approches du mois d’avril.