Identification : plumage brun strié, sourcils blancs se rejoignant sur la nuque, tache noire et blanche sur l’aile. Se distingue de l’Alouette des champs par sa taille plus petite, sa queue courte sans blanc aux côtés et sa crête plus basse.

Nidification : nid d’herbe et de mousse dans une dépression du sol construit par les deux parents. Ponte en mars-avril de 3 à 5 oeufs gris pâle pointillés de brun-rosé ou olive, couvés par la femelle durant 13 à 15 jours. Les poussins, nourris par les deux parents, quittent le nid aprés une douzaine de jours et ne voleront que quelques jours plus trad. Une deuxième nichée, en mai-juin.

Régime : surtout insectes et araignées, graines en automne.

 

Alouette lulu

Lullula arborea 15 cm

 

S’il n’a pas la puissance évocatrice de l’Alouette des champs, si célèbre, le chant de l’Alouette lulu a pourtant gagné la faveur de tous. A l’instar de nos ancêtres gaulois, qui avaient pris pour emblême cette Alouette des champs dont le tire-lire éperdu les garantissait des malheurs pouvant venir du ciel, les musiciens pourraient choisir la Lulu comme symbole de la musique dans la nature. Les timbres flûtés et limpides des courtes phrases mélodiques on en effet cette particularité exceptionnelle de rappeler ceux de l’orchestre moderne; Olivier Messiaen en a transcrit une interprétation saisissante.

Du milieu de l’hiver au début de l’été, puis de nouveau enfin de saison, l’Alouette Lulu compose d’inlassables variations sur le thème lulludilulutillilu…, dont l’intonation peut être tantôt cristalline, tantôt mélancolique.

Mais, probablement par suite de la mécanisation de l’agriculture et de la destruction des haies, ce charmant compagnon de nos campagnes traditionnelles est en voie de se raréfier.