Lavezzi, un chapelet d’îles et d’îlots classés réserve naturelle depuis 1981.
L’archipel des Lavezzi, à l’extrême sud de la Corse, essaime une multitude de petites îles et d’îlots classés réserve naturelle en 1981.
On y a découvert des traces humaines datant de l’époque préhistorique, et plus particulièrement, plusieurs abris sous roches remontant au néolithique. Les vestiges d’un port romain et d’une chapelle du VIIe siècle sont encore visibles sur place.
Les Îles Lavezzi furent en 1855, le théâtre du naufrage de la frégate la Sémillante. Cette tragédie fut l’une des plus lourdes en pertes humaines dans l’histoire de la marine française. Lors de son départ du port de Toulon, le 14 février 1855, la Sémillante comptait à son bord 380 marins et 393 soldats en partance pour la guerre de Crimée. C’est aux abords des Bouches de Bonifacio que le navire de guerre fut pris dans une violente tempête. Brisée sur un écueil, elle coula dans la nuit du 15 au 16 février. Tout l’équipage, mais aussi tous les fantassins périrent dans cette tragédie.
Les courants ramenèrent 560 corps sur les côtes, ils reposent dans deux cimetières marins de l’île principale.
Paradis de la plaisance, les îles Lavezzi restent partiellement interdites au mouillage afin de préserver les herbiers de posidonies, mis à mal par les ancres marines. Ce qui distingue c’est archipel au naturel préservé, c’est un chaos de blocs rocheux émergeant des eaux transparentes; il regroupe l’île de Cavallo (couverte de villas somptueuses propriétés de grands noms des médias), et les îlots de Piana, Ratino, Porraggia et Perduto.
Les fonds marins sont riches en coraux en grande nacre ou en éponges. La patelle, un mollusque en voie de disparation ailleurs, est encore présent dans la zone littorale, le dauphin et les tortues y nagent toujours, le mérou est revenu au point d’en faire l’une des zones de France les plus peuplées par l’espèce. Un coin des Lavezzi à même été surnommé Mérouville par les plongeurs.
La beauté du décor et du spectacle attire évidemment le public. En été, trois cents plongeurs en moyenne se retrouvent chaque jour autour de « Mérouville » et plus de cent cinquante voiliers ou Yachts mouillent chaque soir dans la zone.
Cette forte fréquentation n’est pas sans conséquences sur l’écho système. Les ancres raclent les fonds marins, les plongeurs inexpérimentés détruisent le corail et la gorgone qui alimente le Mérou. La protection de la zone, est donc devenue nécessaire et sans en faire un immense sanctuaire ou tout serair interdit, il est impératif de gérer ce territoire et de valoriser un patrimoine touiristique par la maîtrise des activités humaines.
Les Lavezzi : le paradis des plongeurs autour de Mérouville
Entre la Corse et la Sardaigne, un amas de blocs de granit émerge des flots: l’archipel des Lavezzi. La nudité de ces îles sauvages ne révèle en rien leur richesse et leur splendeur sous-marines. Le statut de réserve naturelle les préserve de toute agression depuis 1982.
Les plongeurs sont coutumiers des rencontres avec le Mérou brun (Epinephelus guaza), seigneur les Lavezzi. Mais vous pourrez observer Raies pastenague, étoiles de mer, anémones, éponges, arlequins et bien d’autres espèces sous-marines.
Sous les lueurs des torches, soudain éclatent toutes les couleurs du monde sous-marin. Dans les Gorgones rouges et bicolores qui tapissent les roches, nichent une multitude de poissons et d’animaux. Un privilège pour les plongeurs qui pourront admirer un spectacle inoubliable…