Identification : dessus jaunâtre rayé de brun, croupion jaune, bec épais et court. Le mâle possède du jaune sur le front, le sourcil et la poitrine. La femelle est moins jaune et plus rayée.
Nidification : petit nid fait d’herbe sèche, de mousse, de lichen et de toiles d’araignées, garni de duvet végétal, de plume, de crin et de laine. Ponte en mai de 3 ou 4 oeufs blanchâtre faiblement tachés de brun ou de rouge. L’incubation, par la femelle dure 13 jours. Pendant la première phase de l’élevage, le mâle nourrit la femelle et les jeunes. L’envol a lieu au bout de 14 à 16 jours.
Régime : graines, bourgeons et pousses d’arbres, chenilles.
Serin cini
Serinus serinus 11 cm
Le Serin cini est le parent du Serin des canaries, qui, introduit en Europe au XVe siècle, constitue la souche de toute la famille de Canaris que nous connaissons aujourd’hui. Sa livrée est discrète, seulement agrémentée de jaune sur le front, la poitrine et le croupion. Une série de longues strophes grinçantes, composées de stridulations et de trilles, forme son chant. Quant aux pillitit et pillit sonores qui sont régulièrement égrenés au cours du vol, ils rappellent ceux du Canari.
Cet oiseau habite les parcs et les jardins; il fréquente aussi les terrains vagues et les talus abandonnés à la recherche de sa nourriture. A la fin du mois de mars ou au début d’avril, il s’installe pour nicher à proximité des agglomérations et, de préférence, là où se trouve des conifères. Sur une petite branche, le nid douillet est construit, par la femelle uniquement, avec beaucoup de discrétion. Le mâle l’encourage du sommet d’un arbre voisin en lançant ses interminables phrases. Le chant est aussi émis au cours d’un vol sinueux où l’oiseau, les ailes largement étendues et la queue étalée, ressemble à un grand papillon. Les manifestations vocales et le vol particulier ont une signification territoriale: aucun congénère mâle n’est admis dans le voisinage.