Identification : plumage brun-rouge, rehaussé de blanc sur la gorge et les joues, de noir de part et d’autre de l’oeil et autour de la gorge, et de barres rousses sur les flancs, sexes identiques.
Nidification : c’est le mâle qui prépare le nid, simple cuvette creusée dans le sol et sommairement garnie de débris de végétaux. Parfois, il prépare un second nid, où la femelle continuera de pondre. Il en assure alors la garde, tandis que la femelle revient s’occuper de sa première ponte. L’incubation, en avril-mai, de 10 à 15 oeufs (jaunâtres pointillés de brun-gris) dure 25 jours. Les poussins quittent le nid dés leur éclosion; ils peuvent voler à l’âge de 2 semaines, mais restent avec leurs parents jusqu’au printent suivant, formant une compagnie.
Régime : essentiellement végétarien, feuilles et graines sauvages.
Perdrix rouge
Alectoris rufa 34 cm
Gibier bien connu des chasseurs, la Perdrix rouge se rencontre surtout au sud de la Loire et du Jura, et elle est particulièrement abondante dans le Midi. On la trouve aussi en Espagne et sur la Riviera Italienne, tandis que, plus à l’est, s’étend l’aire des Bartavelles et des Choucards. (Cette dernière forme, asiatique, a été malencontreusement introduite en France à des fins cynégétiques mal comprises.)
C’est surtout dans les collines provençales, dans la garrigue et parmi les rochers que l’on observera la Perdrix rouge, qui a appris à se défier des chasseurs, piétant ou franchissant un vallon, d’une envolée frémissante et rapide. Au soir, l’oiseau se signale par d’étranges bruits de locomotive: tchuk-tchuk-tchukur: il « rapelle ».
Les émissions vocales du mâle sont variées, et la voix de la femelle ressemble à celle d’une poule domestique. En parade, le mâle redresse la tête et lance d’un ton décidé une phrase peu mélodieuse: pchii…pchi-pchi…piptché-piptché-piptché-chit; en même temps, les plumes de la face, du cou et des flancs se hérissent en une posture passionnée, à la fois agressive et extatique.