Identification : Dos brun-rouge marqué de brun-foncé, poitrine rose, taches striées de noir et blanc sur les côtés du cou, svelte, avec une longue queue, blanche à l’extrémité, sexes identiques.
Nidification : La femelle construit une légère plate-forme de branchettes et de racines, dans un buisson ou un arbuste, entre 1 et 5 m de hauteur, elle pond en mai, 2 oeufs d’un blanc brillant. Les deux parents s’occupent de l’incubation pendant 14 jours et des poussins durant les 16 jours où ils restent au nid. Vers le nord et l’est, une seconde ponte intervient régulièrement en juillet.
Régime : Petites graines sauvages diverses, parfois de petits escargots.
Tourterelle des bois
Streptopelia turtur 28 cm
Une hirondelle ne suffit pas à faire le printemps, mais l’arrivée de la première tourterelle signale l’approche de l’été. Son roucoulement doux, sorte de ronronnement presque roulé, rourr-rourr-rourr, est lié aux premières chaudes journées de mai.
Plus petite que le Pigeon, fine et nerveuse, elle ne laisse voir, lorsqu’elle s’enfuit à grands coups d’ailes saccadés, que sa queue bordée de blanc. Elle aime à se poser sur les fils électriques, laissant alors à l’observateur tout loisir d’admirer les délicats coloris de son plumage. Puis, prudemment, elle descend à terre où elle cherche, souvent en groupes, sa pâture de petits graines.
La tourterelle doit défendre âprement son territoire, et sa voix prend parfois des intonations belliqueuses. Devant la femelle, le mâle s’agite, plumage gonflé, en de profondes révérences, puis s’envole brusquement à la verticale et se laisse glisser, toutes pennes étalées, en tournant au-dessus d’elle.
En septembre, les tourterelles des bois émigrent vers l’Afrique en volant surtout de nuit et par petits groupes, alors que nos autres Pigeons, tout aussi grégaires, effectuent leurs migrations de jours.