Identification : dessus gris-bleu; croupion et sous-caudales jaune-vert, sourcils et moustaches blancs; bavette noire chez le mâle en plumage nuptial; dessous jaune vif jusque sous la queue; rectrices externes blanches. La femelle est plus terne, avec la bavette blanche, plus ou moins tachetée de noir au printemps.
Nidification : la femelle construit seule le nid avec de la mousse et des herbes et le garni de crins. Il se trouve presque toujours dans une cavité à proximité de l’eau, parfois au dessus d’un nid de Cincle. Ponte d’avril à juin, généralement de 5 œufs jaunâtres finement pointillés de brun-gris. La femelle, relayée par le mâle, couve pendant 12 à 13 jours. Les jeunes, nourris par les deux parents, quittent le nid au bout de 12 jours.
Régime : surtout des insectes; petits coléoptères, nymphes de libellules sur les côtes, poux de mer et petits mollusques.
Bergeronnette des ruisseaux
Motacilla cinerea 18 cm
Le nom latin de la Bergeronnette signifie : « qui remue la queue » , et, de tout temps, ces oiseaux ont été communément appelés (Hochequeues). La longueur de la queue distingue la Bergeronnette des ruisseaux des autres Bergeronnettes et lui confère une silhouette particulièrement élancée. Cet oiseau a une prédilection très marquée pour les eaux courantes, et c’est sur les cailloux d’un torrent que l’on aura le plus de chances de l’apercevoir. Elle ne craint pas l’altitude, et on la trouve fréquemment dans les Alpes, en compagnie des Cincles.
Si vous tentez de l’approcher, elle s’enfuira d’un vol dansant en lâchant un tschizzir aigu et métallique. On lui connaît aussi un tsétsétsé assez sec, et un tsui liquide et mélodieux. Le chant est un gazouillis aigrelet agrémenté de trilles. Au cours de la parade nuptiale, le mâle vole lentement autour de la femelle immobile, faisant bouffer son plumage, puis il se pose auprès d’elle pour lui faire admirer sa superbe gorge noire.
Cette Bergeronnette a un tempérament solitaire et ne s’assemble qu’occasionnellement avec ses congénères.