Identification : parties supérieures gris-bleu à gris souris; dessous gris jaunâtre; sourcil blanc; le mâle adulte a la calotte et une raie étroite noire en bandeau sur l’œil.

Nidification : nid creusé en avril par les deux sexes dans le bois mort des pins à une hauteur de 5 à 30 m et garni de débris de bois, mousse, poils et plumes; ponte, en mai de 5 ou 6 œufs blancs tachés de rouge brique. couvés par la femelle seule pendant une durée inconnue. Les jeunes, nourris par le couple, volent vers 22 à 24 jours; une seule couvée annuelle.

Régime : graines, de conifères en particulier, et petits insectes à tous les stades de leur développement.

 

Fauvette à lunettes

Sylvia conspicillata 12,5 cm

Fauvette passerinette

Sylvia cantillans 12 cm

 

 

Le débutant éprouve souvent les plus grandes difficultés à identifier dans la nature les petites Fauvettes qui vivent dans le midi de la France. Elles se ressemblent tant par leur plumage, leurs cris et leurs chants que par leur comportement discret. Les milieux qu’elles fréquentent sont souvent impénétrables, et si l’on n’entendait les cris brefs émis par les oiseaux invisibles, sans doute ignorerait-on leur présence.

Il est donc indispensable de connaître la voix de chacune d’entre elles.

Quelques tek tek tek secs signalent la Fauvette passerinette. Elle se plaît dans la végétation méridionale basse, d’ont elle ne sort que pour se livrer à la chasse aux insectes. On la voit aussi s’installer dans les forêts d’arbres à feuilles caduques et en altitude, jusqu’à plus de l 000 mètres, nettement à l’écart de la zone méditerranéenne proprement dite.

Un trrrr bas, rappelant le cri du Troglodyte c’est la Fauvette à lunettes. Elle préfère le tapis dense des salicornes en bordure de la côte, les halliers de la garrigue des Corbières ou le maquis provençal, se nourrissant le plus souvent à terre, ou au plus bas des buissons.