Ayant acquis la confiance des professionnels, et surtout la reconnaissance du public, ils reviennent avec ce quatrième album intitulé « Pè fà la campà«  .

Composé de 14 titres fidèles à l’empreinte du groupe, « Pè fà la campà » est la concrétisation de plusieurs années de travail. Il dévoile d’une part la maturité musicale acquise par Fabrice et Jean-Michel Andreani, et d’autres parts, un beau partage artistique. En effet, on note une collaboration renouvelée avec le jeune auteur Marc Ventura pour la plupart des titres, mais également la participation de Jean-Laurent Filippi et Henri Olmeta. La prestation de musiciens, tel que Jean-Marie Giannelli, est éloquente. Ce nouvel opus flirte une nouvelle fois avec la world music, un savant mélange de musique traditionnelle et moderne avec l’utilisation d’instruments à cordes, de percussions, de Cetera, tout cela pour un resultat surprenant, purement acoustique. Jean-Michel et Fabrice ont acquis une véritable maturité vocale et une aisance scénique.

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Source Photographique : www.i-messageri.com

A la fin des années 1990 , lorsque Jean-Michel, Arnaud et Fabrice Andreani chantent leurs textes, la moyenne d’âge est de 16 ans à peine. Pourtant, malgré leur jeunesse, I messageri émeut.

Les trois frères accompagnent en chanson le quotidien, la vie d’ici, celle des peuples d’ailleurs et déjà, les vrais valeurs sont véhiculées au fil des textes.

Premier album, tournées, travail constant sur les paroles et la musique, communion d’une scène partagée avec d’autres formations à l’occasion de soirées au profit d’associations humanitaires…
I Messageri porte son message de fraternité, d’amitié, d’amour et s’il égrène ces thèmes en chanson, il est apprécié pour l’authenticité qui le façonne. « nous essayons de transmettre les valeurs fondamentales de notre île dont nous somme pétris. A notre mesure, nous apportons une pierre à l’édifice » confie Jean-Michel. Et comme la vie crie aussi le bonheur souillé par les tragédies, les accidents de la route, les guerres et misères, les souvenirs de jeunesse, la joie d’un sourire étincelle ou un chant d’amour virent alors au noir.

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Source Photographique : www.i-messageri.com

Pourtant, la douleur chantée allie toujours à merveille écrit et mélodie grâce à de talentueux musiciens, Jean-Marie et jean-michel Gianelli. Côté écriture, outre les textes estampillés I Messageri , les chantres sollicitent des valeurs sûres insulaires. Ghjacumu Fusina, René Coltelloni, Marcel Tristani, Patrizia Gattaceca et de jeunes auteurs sont heureux de soutenir le groupe enchaînant les tournées dans le sud de la France, la Sardaigne, l’Allemagne.

Entre tradition et rythmes actuels I Messageri flirte avec la world pour une musique sans frontière, où la Corse lie les hommes.
Au fil des textes, les voix se tressent, s’envolent, touchent la nef des églises aux couleurs d’encens, le plafond illuminé des théâtres, le ciel étoilé d’une place de village…et reviennent comme un refrain déjà adopté, fredonné pour accompagner le long des jours. Avec un troisième album, le groupe s’autoproduit autour du label , assurant distribution et production du dernier-né et par l’intermédiaire de Génération prod, société chargée des tournées sur le continent, le groupe est souvent hôte d’Amicales des Corses. L’occasion pour la diaspora de retrouver l’île et sa poésie. En 1H15 de concert, les chanteurs dévoilent le patrimoine insulaire en éclairant leur région natale, Fium’Orbu, cap et patrimoniu.

Leur site Web : www.i-messageri.com