Que l’on pénètre dans les terres pour gagner la forêt de l’Ospedale, ou que l’on emprunte la route du littoral vers les plages qui s’égrènent au sud du golfe de Porto-Vecchio, tout ici évoque la douceur et le farniente.

Première destination touristique de l’île, Porto Vecchio avec son superbe golfe, ses pinèdes et ses plages, est née de la mer.

Porto Vecchio, la « cité du sel ».

Avec les marais salants, qui lui ont donné son nom de « cité du sel » ou encore la pêche artisanale, la ville de Porto Vecchio n’en demeure pas moins authentique.

Créée en 1539 sur décision génoise pour vaincre les derniers repaires Corsaires qui menaçaient les échanges maritimes, Porto Vecchio est très rapidement considérée comme un des plus sûr mouillage de l’île. Aujourd’hui, Porto Vecchio est dans l’aventure du tourisme. A l’est de la ville, la presqu’île de Piccovaggia abrite la magnifique plage de Palombaggia.

Porto-vecchio

Au sud du Golfe de Porto Vecchio, la splendide plage de Palombaggia, encadrée de rochers de porphyre rouge, s’étire au pied de dunes ombragées. Face à la réserve naturelle des îles Cerbicale, cette plage dont les eaux évoquent le bleu des Caraïbes, est une station balnéaire en pleine expansion. A la lisière de ce ruban de sable blanc et fin, pousse la plus grande pinède de Corse.
Le chêne-liège, qui se plaît sur ce littoral où les pluies sont peu absorbantes, à été autrefois très exploité. Et si, gorgés de soleil, comblés par le spectacle offert par le golfe de Porto Vecchio, l’envie vous prend de vous évader, l’Ospedale et le massif de Bavella combleront tous vos désirs d’air pur et de grands espaces. Mais attention, vous serez une fois encore sous le charme de la montagne Corse.

La magnifique plage de Palombaggia

Les tours génoises, tours de guet postées sur le rivage corse, comme celle de Fautea, au nord de Porto Vecchio, furent pour la plupart érigées par les Génois pour prévenir les dangers d’une mer fréquentée mais peu sûre. La ceinture de bastions fut complétée aux XVe et XVIe siècles par l’édification de quatre-vingt-onze tours littorales. Communiquant entre-elles, elles renseignaient les villes situées à proximité. Leur fonction a disparu avec le départ des colons génois mais elles sont toujours debout, en plus ou moins bon état, dans des sites d’une beauté incomparable.