Identification : dessus bleu-noir à reflets brillants, croupion et dessous blancs, queue peu échancrée, sexes identiques.

Nidification : amas de boulettes de terre agglutinées et mêlées d’herbe et de radicelles, construit par les deux parents. Ce nid est garni de plumes et placé sous un surplomb de rocher ou de bâtisse; ponte début mai, de 4 ou 5 oeufs blancs, couvés par les deux parents 14 jours durant environ. Les poussins sont nourris au nid pendant 3 semaines par les deux parents, qui ne les chassent pas pour entreprendre une seconde nichée en juillet.

Régime : exclusivement des insectes pris au vol.

 

Hirondelle des fenêtres

Delichon urbicum 13 cm

 

Parmi les silhouettes agiles qui évoluent dans le ciel de nos villes, un oiseau parfois se remarque à son croupion blanc: il s’agit de l’Hirondelle de fenêtre. Cette appellation n’implique pas un habitant aussi particulier, mais singulier que cette Hirondelle aime à placer son nid de boue séchée dans une encoignure.

L’Hirondelle de fenêtre, qu’elle soit citadine, rurale ou montagnarde, reste un oiseau familier et très grégaire. Plus trapue que celle des autres hirondelles, sa silhouette est néanmoins fine, et son vol atteint une perfection et une élégance admirable. La famille reste généralement unie et fidèle à son nid, où s’entassent les deux parents et les jeunes nés des couvées successives. En fin de saison, les oiseaux émigrent vers les quartiers d’hiver africains. Aux dangers du voyage, dont les étapes les plus éprouvantes sont la traversée du Sahara et celle de la Méditérannée, s’ajoutent désormais bien des difficultés au moment de la nidification. La pollution de l’air a contraint l’Hirondelle de fenêtre à dérserter nos villes; certains traitements des étables par les insecticides sont néfastes aux nichées qui y étaient installées; enfin, les épandages massifs de pesticides sur nos campagnes ne soldent irrémédiablement pas des hécatombes.