Identification : tête et dessus du corp gris-bleu, bout de la queue noirâtre, ailes marquées d’une tache blanche aux « épaules » et de noir à l’extrémité, cou avec reflets mi-verts, mi-pourpre et tache blanche de chaque côté, poitrine vineuse, sexes identiques.
Nidification : la femelle construit presque toujours dans un arbre, un nid plat, simple entrelacs de branchettes sèches que le mâle lui apporte. Les pontes (parfois trois à la suite) ont lieu entre mars et septembre et comprennent deux oeufs blancs. L’incubation de 17 jours et l’élevage des jeunes pendant une vingtaine de jours sont le fait des deux parents. Les poussins sont nourris de « lait de pigeon » sécrétion du jabot régurgitée par les deux parents.
Régime : céréales, colza, semences et pousses diverses, glands et faines, fruits et même fleurs sauvages, trés peu de matières animales.
Pigeon ramier
Columba palumbus 40 cm
Le Ramier n’est pas seulement ce gros pigeon délicatement coloré qui arpente les pelouses des parcs et celles des jardins de Paris, c’est aussi un trés préjudiciable amateur des cultures et un gibier fort attendu, sous le nom de Palombe, lors de son passage au Pays Basque.
Dans les boqueteaux, où il se montre à l’état sauvage, son approche est difficile, il vous pressent de loin et fuit bruyamment devant vous. Au moment des nids, on peut entendre son long roucoulement des 5 notes, grouh-grou-grougrou-grou (la seconde accentuée, la première étant parfois escamotée), et observer son vol nuptial a la trajectoire onduleuse.
Le Pigeon ramier niche à travers toute la France, en lisière de forêt, parmi les boqueteaux ou les haies touffues, mais de façon assez clairsemée. Les campagnes de destruction de nids ne sont pas nécessaires comme en Angleterre où les ravages occasionnés au printemps ont impulsé de telles mesures. En France, ce sont les cultures d’arrière-saison qui ont à souffrir du Ramier lorsque de grandes hordes migratrices arrivent du nord.