Identification : plumage brun chocolat avec une large bavette blanche; bec brun-noir,  pattes brunes, « courbettes » et plongeons caractéristiques; sexes identiques.

Nidification : le nid est une grosse boule de mousse, garnie de feuilles mortes à l’intérieur. Bien souvent, l’oiseau préfère occuper une cavité naturelle au bord de l’eau, sous un pont ou même derrière une cascade; ponte, en mars-avril, de 5 Œufs blancs, incubés pendant 15 jours par la femelle. Les jeunes, qui sont nourris par les deux parents, se mettent à l’eau à l’âge de 2 ou 3 semaines, avant même de savoir voler. 2 nichées.

Régime : coléoptères aquatiques, larves de phryganes el nymphes de libellules; vers et têtards, assez peu de poissons.

 

Cincle plongeur

Cinclus cinclus 17 cm

 

L’idée que le Cincle plongeur pouvait défier les lois d’Archimède en marchant sur le fond des torrents fut longtemps tournée en ridicule par les savants. Et pourtant, il est capable de cette prouesse! Sa technique, maintenant bien connue, consiste à atteindre le lit de la rivière en s’aidant de ses ailes et à se placer face au courant. Il baisse alors la tête tout en relevant la queue, de façon que la force qu’exerce l’eau sur son dos incliné le plaque au fond du torrent. En toute circonstance, il fait preuve d’une aisance déconcertante : on peut le voir traverser une cascade, plonger dans un tourbillon, ou courir sur un glaçon charrié par la débâcle, autant d’exploits qu’il accomplit en se jouant des difficultés.

Le Cincle plongeur farouche et sedentaire sétablit près des torrents sauvages aux eaux vives et bondissantes. Il ne craint pas la présence des hommes et s’installe parfois auprès d’un moulin. Son cri est un tzett-tzett discordant ou bien quelquefois un clink-clink métallique. Toute l’année, il mêle son chant au bruit de l’eau. Son vol est rapide et direct, sa courte queue ne lui permettant pas de manœuvrer facilement.