Identification : plumage brun rosé avec le bas du dos, les ailes et la queue largement rayés de noir et de blanc, huppe rose-orangé et noire au sommet, long bec courbe noirâtre, sexes identiques.

Nidification : nid nu ou simple amas de débris végétaux, dans un trou d’arbre ou dans un nichoir, ponte d’avril à juin de 5 à 7 oeufs gris nuancés de brun clair et pointillés de blanc, incubation de 18 jours environ par la femelle seule, ravitaillée par le mâle. Les poussins, élevés par les deux parents, s’envolent à 3 ou 4 semaines, on observe souvent une seconde nichée.

Régime : surtout larves de coléoptères, sauterelles, criquets, papillons, mouches, araignées, mille-pattes, limaces, vers.

 

Huppe fasciée

Upupa epops 28 cm

 

Le nom de la Huppe, cet oiseau à la fois joli et curieux, vient des Latins, qui transcrivirent son chant, oup-oup-oup, en une onomatopée appliquée ensuite à l’ornement de sa tête. Coiffée de grandes plumes flamboyantes à pointes noires qu’elle déploie dans l’excitation de la parade, la Huppe est armée d’un long bec courbe qui fouille la terre à la recherche de vers et de larves d’insectes. Au vol, ses larges ailes rondes, aux battements irréguliers, lui donnent l’aspect d’un gigantesque papillon. Au sol, sa démarche est élégante, qu’elle déambule en hochant la tête ou qu’elle trottine légèrement.

Il reste à dire que la Huppe fasciée passe pour un oiseau malpropre en raison de son nid malodorant, placé généralement dans un trou d’arbre. C’est surtout vers la fin de l’élevage des jeunes que ce nid dégage une odeur si nauséabonde qu’on arrive ainsi à le repérer. On a accusé la Huppe fasciée de négligence; il n’en est rien; certes, des reliefs de nourriture et des déjections peuvent subsister dans le fond d’un trou étroit que les parents s’efforcent pourtant de tenir propre, mais c’est surtout une sécrétion de la glande du croupion des poussins qui produit cette odeur désagréable.