Identification : parties supérieures gris clair; parties inférieures et face blanche; dessus de la tête, nuque, menton et gorge noirs (en plumage nuptial); ailes noires avec deux barres blanches; longue queue noire à rectrices externes blanches; en hiver, menton et haut de la poitrine blancs.

Nidification : nid dans une cavité, au rebord d’un toit ou dans un trou d’arbre. Ponte de 5 ou 6 œufs blanc sale marqués de gris ou de brun, début avril ; deuxième nichée en juin, parfois une troisième fin juillet ; incubation, par la femelle surtout, pendant 14 jours. Les jeunes, nourris par les deux parents, s’envolent au bout de 2 semaines environ.

Régime : petits insectes, vers, mollusques; parfois graines.

 

Bergeronnette grise

Motacilla alba 18 cm

 

Dans leur milieu naturel originel, au bord des eaux où les femmes avaient l’habitude de laver leur linge, la Bergeronnette grise, la « Lavandière », semble imiter de ses balancements de queue les mouvements des battoirs.

Jusqu’à une époque récente, ces oiseaux trouvaient à s’alimenter très facilement dans les cours des fermes. Mais les bâtiments d’exploitation traditionnels sont en voie de disparition : les étables, maintenues dans un état de grande propreté, l’emploi généralisé de l’eau courante, l’utilisation d’insecticides efficaces laissent prévoir un avenir sombre pour les Bergeronnettes.

Les habitudes nocturnes de la Bergeronnette grise ont depuis longtemps attiré l’attention des naturalistes ou même des simples promeneurs. En effet, des dortoirs de plus de mille oiseaux ont été signalés dans les arbres des avenues de certaines villes, où ils viennent peut-être chercher abri et protection contre les prédateurs.

Chez nous vit la Bergeronnette grise de la race type, mais il est possible d’observer en hiver la Bergeronnette de Yarrell, race à dos ardoisé ou noir, qui niche surtout en Grande-Bretagne et en Irlande.