Identification : dessus brun, dessous clair, poitrine orangée, sourcil blanc. Les deux sexes ont un miroir alaire blanc (moins étendu chez la femelle) et la base des rectrices externes blanches. Le plumage du mâle ternit en hiver et ressemble alors à celui de la femelle.

Nidification : la femelle construit un nid d’herbe et de mousse, tapissé de fines brindilles, qu’elle dissimule à terre dans un fouillis de végétation et auquel elle accède souvent par un court tunnel. Ponte de mai à juillet, de 5 ou 6 oeufs d’un beau bleu turquoise, parfois finement ponctués de roux. La femelle couve pendant 13 à 14 jours. Les jeunes, nourris par les deux parents, sortent du nid à 15 jours. On observe parfois deux nichées.

Régime : surtout insectes et leurs larves, quelques araignées et vermisseaux.

 

Traquet tarier

Saxicola rubetra 12,5 cm

 

Parmi les visiteurs d’été, le Traquet tarier est l’un des plus précoces. Il arrive au tout début d’avril et n’est rejoint par le flot des migrateurs que vers la fin du mois. Les Traquets s’établissent alors dans les hautes herbes des prairies vallonnées, où le mâle s’approprie rapidement un territoire et un perchoir qu’il fera respecter à ses voisins pendant tout le temps de la reproduction. Perché sur son piquet, il guette les insectes et a tôt fait de rattraper un papillon ou de saisir une araignée qui court sur la terre sèche. Il n’a pas pour les ajoncs une prédilection aussi marquée que le Traquet pâtre et recherche plutôt les plantes élevées, telles que chardons ou ombellifères.

Son chant est une succession de gazouillis brefs mêlés d’imitations variées de Pinsons, de Serins et de Mésanges. Son cri, dur comme celui de tous les Traquets, est un tac-tac sans indulgence pour l’intrus. Le mâle est un chanteur infatigable; au cours de la parade nuptiale, il chante devant la femelle, les ailes pendantes, la queue étalée et légèrement relevée, la tête rejetée en arrière. En outre, pendant que la femelle couve, il monte la garde auprès d’elle en chantant.