Identification : chez le mâle, calotte, masque et bavette noirs, nuque, sourcil et joue soulignés de gris, poitrine jaune. Chez la femelle, brun rayé, avec le sourcil net.

Nidification : nid grossier d’herbe et de racines construit par la femelle sur un soubassement de mousse, dans un buisson, une haie, un talus, parfois un arbre ou à même le sol. Ponte de mai à août  de 3 ou 4 oeufs, bleuâtres ou verdâtres, fortement marqués de taches et de vermiculures brun-noir, couvés 12 jours par la femelle.

Les jeunes s’envolent à 11-13 jours, on observe souvent 2 à 3 couvées annuelles.

Régime : graines, végétaux, céréales, baies et insectes.

 

Bruant zizi

Emberiza cirlus 16,5 cm

 

A la mauvaise saison, les familles de Bruants zizi se groupent en petites bandes qui s’abattent régulièrement sur les chaumes et les labours. Ils s’approchent aussi des fermes et des jardins, leurs troupes s’associant parfois à celles de Bruants jaunes, des Pinsons et autres granivores. Ce n’est qu’à l’envol, lorsque éclate le cliquetis des appels de chaque espèce, que les cris aïgus des Bruants zizis attirent l’oreille.

Aux premiers beaux jours, les bandes de Bruants zizis se disloquent, et les mâles quittent quelque peu leurs allures discrètes pour chanter, postés en évidence sur un piquet ou sur un arbuste, quand ils ne se dissimulent pas dans les ramures d’un arbre. Leur stridulation mécanique et rudimentaire, tzit-tzit-zit-zit, a une sonorité métallique, et ce bruit monotone retentit inlassablement, bien avant que la femelle songe à s’établir. A la fin d’avril, le mâle, paresseux, se promène souvent, une brindille de paille au bec, incitant le femelle à bâtir son nid, tâche à laquelle il n’apporte aucun concours. Fait remarquable: alors que l’espèce montre un dimorphisme sexuel bien marqué, ces oiseaux ne paraissent jamais effectuer de parade nuptiale, bien que ces caractères aillent généralement de pair.